Exposition sur la traite atlantique et l’esclavage colonial au musée d’histoire de Nantes

La mémoire de l’esclavage en France a été longtemps axée sur une perspective hexagonale qui met en valeur les processus politiques impulsés depuis la métropole sans vraiment s’intéresser au vécu et à l’histoire propres des personnes mises en esclavage dans les anciennes colonies. À cet égard, la Marche du 23 mai 1998 incarne une nouvelle dynamique mémorielle directement issue des outremers français et de la diaspora des descendants d’esclaves. Depuis cette marche, le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), créé fin 1999, œuvre pour renforcer l’intérêt autour de cette mémoire et lui faire gagner une véritable reconnaissance officielle.
La Marche du 23 mai 1998, Paris, France

La mémoire de l’esclavage en France a été longtemps axée sur une perspective hexagonale qui met en valeur les processus politiques impulsés depuis la métropole sans vraiment s’intéresser au vécu et à l’histoire propres des personnes mises en esclavage dans les anciennes colonies. À cet égard, la Marche du 23 mai 1998 incarne une nouvelle dynamique mémorielle directement issue des outremers français et de la diaspora des descendants d’esclaves. Depuis cette marche, le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), créé fin 1999, œuvre pour renforcer l’intérêt autour de cette mémoire et lui faire gagner une véritable reconnaissance officielle.
La Loi Taubira

La loi Taubira, du nom de la députée à son initiative Christiane Taubira, est une loi française pour la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. C’est la première loi au monde à exprimer cette reconnaissance, ce qui lui confère une dimension symbolique très forte. Le sujet de cette catégorisation de l’esclavage est devenu un enjeu mémoriel important autour de l’année 1998, marquant le cent-cinquantenaire de la seconde et définitive abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.