Esclavage dans les colonies européennes

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Esclavage dans les colonies européennes March 27 , 2023 Bernard SALVAING L’économie esclavagiste bascule à la fin du Moyen Âge de la Méditerranée vers l’Atlantique. La plantation sucrière apparaît tout d’abord dans les îles au large de l’Afrique, puis dans les îles de la Caraïbe (où elle atteint son apogée au 18e siècle, à Saint-Domingue notamment) et […]

Le corail rouge de Méditerranée : une marchandise européenne de la première mondialisation

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Le corail rouge de Méditerranée : une marchandise européenne de la première mondialisation March 6, 2023 Olivier Raveux Au cours de l’époque moderne et jusqu’au 19e siècle, le corail rouge de Méditerranée est un support d’échanges variés pour les Européens à travers le monde. Brute ou travaillée, cette marchandise participe à l’intensification des relations commerciales eurasiatiques et […]

Portrait artistique: Casey

Depuis plusieurs années, la scène hip-hop en France comporte plusieurs artistes rap abordant l’histoire de l’esclavage et ses répercussions. Parmi eux et elles, l’artiste Casey, à la plume franche et acerbe. Une démarche appelant de nombreuses références historiques que l’on entend à la fois dans ses paroles, dans la production musicale ou que l’on observe dans la réalisation de ses clips.

Un café parisien: le Procope

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L’arrivée du café en France, peu avant le milieu du 17e siècle, provoque l’émergence de nouveaux lieux proposant aux clients de consommer cette boisson exotique. L’un des plus anciens et célèbres d’entre eux est le Café Procope situé à Paris dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Ouvert en 1686, le Procope est fréquenté par de nombreux intellectuels jusqu’à sa fermeture en 1890. Il réouvre quelques années plus tard et est aujourd’hui un café restaurant traditionnel de Paris.

Exposition sur la traite atlantique et l’esclavage colonial au musée d’histoire de Nantes

Intérieur de l'exposition sur la traite négrière et l'esclavage en france. Musée d'histoire de Nantes

La mémoire de l’esclavage en France a été longtemps axée sur une perspective hexagonale qui met en valeur les processus politiques impulsés depuis la métropole sans vraiment s’intéresser au vécu et à l’histoire propres des personnes mises en esclavage dans les anciennes colonies. À cet égard, la Marche du 23 mai 1998 incarne une nouvelle dynamique mémorielle directement issue des outremers français et de la diaspora des descendants d’esclaves. Depuis cette marche, le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), créé fin 1999, œuvre pour renforcer l’intérêt autour de cette mémoire et lui faire gagner une véritable reconnaissance officielle.

Pauline, une esclave au couvent des bénédictines du calvaire de Nantes

The story of nun Pauline

La présence des personnes vivant en esclavage sur le sol de France interroge les juristes dès le 17e siècle. À leur sujet, des tensions existent entre les parlements et la Couronne. En effet, le principe du droit coutumier français considère que « toutes personnes sont franches en ce royaume, et sitôt qu’un esclave a atteint les marches d’icelui, se faisant baptiser, est affranchi », étendant à la catégorie des esclaves un principe ordonnancé par Louis X en juillet 1315 à l’intention des serfs du domaine royal. Mais au début du 18e siècle, cette disposition semble incompatible avec l’arrivée toujours plus importante d’esclaves en métropole, sans compter que les colons s’y opposent ouvertement. Malgré plusieurs tentatives de clarification, généralement en faveur des colons, des affranchissements demeurent possibles, après procès ou lorsque certaines formalités n’ont pas été dûment accomplies… Un cas l’illustre plus que tout autre, celui de Pauline.

La Marche du 23 mai 1998, Paris, France

Descendants of slavery on the streets commemorating the anniversary of the abolition of enslavement in french colonies- 23 May 1998

La mémoire de l’esclavage en France a été longtemps axée sur une perspective hexagonale qui met en valeur les processus politiques impulsés depuis la métropole sans vraiment s’intéresser au vécu et à l’histoire propres des personnes mises en esclavage dans les anciennes colonies. À cet égard, la Marche du 23 mai 1998 incarne une nouvelle dynamique mémorielle directement issue des outremers français et de la diaspora des descendants d’esclaves. Depuis cette marche, le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), créé fin 1999, œuvre pour renforcer l’intérêt autour de cette mémoire et lui faire gagner une véritable reconnaissance officielle.

La Loi Taubira

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La loi Taubira, du nom de la députée à son initiative Christiane Taubira, est une loi française pour la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. C’est la première loi au monde à exprimer cette reconnaissance, ce qui lui confère une dimension symbolique très forte. Le sujet de cette catégorisation de l’esclavage est devenu un enjeu mémoriel important autour de l’année 1998, marquant le cent-cinquantenaire de la seconde et définitive abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.

Portrait: Olympe de Gouges

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Femme de lettres et révolutionnaire française, Olympe de Gouges est une personnalité avant-gardiste dans plusieurs domaines. Elle est principalement connue pour avoir rédigé la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791) qui vise à compléter la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Il faut aussi rappeler qu’elle s’investit de façon précoce dans le combat antiesclavagiste et qu’elle ne dément jamais cet engagement fondamental.